À partir des données de surveillance d’hôpitaux et de SOS Médecins, Santé publique France constate que les recours aux soins d’urgence pour troubles de l’humeur, idées et gestes suicidaires ont fortement augmenté depuis 2021 et restent à un niveau élevé en 2023.
Cette hausse s’est même poursuivie chez les jeunes de 18-24 ans. Dans cette tranche d’âge, ils étaient 20,8% à être concernés par la dépression en 2021, contre 11,7% en 2017.
Les sondages révèlent une répartition inégale dans la population :
- en fonction de l’âge (les jeunes sont moins attentifs à leur santé mentale)
- en fonction des statuts socio-économiques
Selon les cas, le manque d’attention apporté à la santé mentale trouve des justifications différentes :
- manque de temps
- ignorance des traitement existants
- voire désintérêt
Santé Publique France rappelle que certains comportements favorisent un bon équilibre mental :
- avoir une vie sociale
- bénéficier de loisirs
- veiller à une bonne hygiène de vie (sommeil, alimentation, activité physique…)
Les personnes dépressives et anxieuses doivent
- apprendre à communiquer sur leur mal-être, auprès de proches ou de professionnels
- adopter progressivement des activités et des comportements bénéfiques à la santé mentale (réduction de la consommation d’alcool et de tabac, pratique de la relaxation ou de la méditation, engagement pour les autres…)
- s’informer sur les pratiques existantes pour ne plus hésiter à recourir à des professionnels capable de restaurer une bonne santé mentale
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